Qu'est-ce que j'attend vraiment de la vie ?

 

 

La vraie satisfaction... ne peut être obtenue par les réalisations ni par les possessions. La vraie satisfaction... ne peut être obtenue en embrassant une doctrine de renonciation.

« Qu'est-ce que j'attends vraiment de la vie ? »

 

C'est la question qui prime pour ceux qui se lassent de la réussite.

 

Elle attend dans l'ombre son signal d'entrer en scène - un moment d'honnêteté personnelle - puis se glisse devant les rideaux de la conscience et vole la vedette.

Elle surgit le jour où la nouvelle voiture perd de son lustre, le jour où les applaudissements perdent leur sens ou le jour où l'ashram perd de son attrait. Elle hante le petit matin des insomniaques.

 

Qu'est-ce que j'attends vraiment de la vie ?

 

Avez-vous jamais désiré quelque chose - objet, reconnaissance, relation - puis découvert que le plaisir de l'avoir réellement était décevant ?

 

C'est une déception d'un genre particulier. Vous n'êtes pas déçu parce que vous avez échoué à réaliser votre désir, vous êtes déçu par le résultat.

 

La plupart des gens se consolent en plaçant le but un peu plus haut. Ils se disent : « Ce n'était pas une Porsche que je voulais vraiment. Ce que je voulais vraiment c'était une Lamborghini. » « Ce n'était pas un million de dollars, c'était dix millions de dollars. » « Ce n'était pas un yacht de 15 mètres, c'était un yacht de 30 mètres. »

 

Cela conduit à la fausse sagesse : « Combien faudra-t-il pour me rendre heureux ? »

La réponse est: un peu plus

 

Un peu plus - c'est une réponse apaisante.

Elle fait se rendormir la déception et réaffirme l'ancienne culpabilité qui dit que l'on ne fait pas assez d'efforts ou que l'on ne donne pas son maximum.

 

Une société rendue folle offre pour tout réconfort : « Encore un effort. Tu feras mieux la prochaine fois. »

 

Cela sème la graine de l'angoisse dans votre esprit, et « la prochaine fois » vous rappelle que le temps passe. Ça met la pression. Vous devez l'obtenir, et vite. Mais quoi ? Pas ceci, ni cela. Peut-être le pouvoir. Peut-être que si vous étiez Président de votre propre société...

 

Ressentez-vous la panique ? Travailler davantage. Réaliser de meilleures statistiques. Rester motivé. Imiter les riches. Devenir passionné. Rester centré ; apprendre à ignorer les distractions. Étudier le marketing. Créer la demande. Détruire la concurrence ; les affaires sont les affaires.

 

Une nuit un dring-dring vous réveille. Ce n'est pas le téléphone. C'est le signal de votre honnêteté personnelle : Est-ce vraiment ça que j'attends de la vie ?

Il vous faut une réponse, et tout de suite. Où allez-vous vous adresser ?

 

« Je ressens votre souffrance » vous dit quelque gourou du nouvel-âge qui vous vend ce conseil : renonciation totale, laissez tout tomber, cessez de vouloir.

Ayez confiance.

 

Alors vous luttez pour que votre mental se calme. Vous faites reddition. Aimer tout le monde. Vous supportez la mort de votre ego.


ÊTRE ICI MAINTENANT.

 

La souffrance s'en va, mais votre bon sens aussi. Alors que vous faites sereinement confiance, vous êtes cambriolé, votre chien est empoisonné et votre maison incendiée. Alors que vous aimez tout le monde, votre conjoint demande le divorce.

 

Ah, mais bien sûr, ce doit être votre karma : une mise à l'épreuve de votre foi. Eh, dit l'imbécile. Tu atteins la sagesse spirituelle, pour qui ?

 

Combien de temps peux-tu jouer en solo ? Combien de temps peux-tu rationaliser les souffrances de l'humanité ?

 

Alors, vous faites passer le mot : les choses sont comme elles sont, honorez votre gourou, sauvez le monde, angoisse, angoisse, angoisse.

 

Le signal de l'honnêteté sonne de nouveau. Est-ce que c'est vraiment ça que j'attends de la vie ?

 

L'idée que la vie consiste à acquérir des biens conduit à la déception. La vraie satisfaction (quoi qu'en disent les publicités télévisées) ne peut être obtenue par des réalisations ni par des possessions.

 

L'idée que la vie consiste à abandonner tout désir conduit à la déception. La vraie satisfaction (quelle que soit la vertueuse insistance de votre gourou) ne peut être obtenue en adoptant une doctrine de renonciation.

Essayez, mais seulement si vous le devez.

 

La réalisation vous tire dans un sens ; la renonciation vous tire dans l'autre.

 

Votre coeur et votre tête se séparent. Conflit.

 

Alors vous faites des compromis. Le mot qui convient à ces compromis est malheureux.

 

Le pronostic est une dépression mentale de plus en plus profonde qui se termine par une inconscience socialement adaptée. Sans rire, on devient fou. La publicité et les livres saints traitent vos contradictions avec des fausses promesses jusqu'à ce que... dring-dring... (C'est pour vous !)

 

Avatar® n'est ni anti-réalisation, ni anti-spiritualité, ni anti-compromis mais il dissipe l'illusion qu'une de ces trois voies puisse conduire à la vraie satisfaction.

 

La voie pour goûter une vraie satisfaction dans la vie est une exploration honnête et franche de votre être et des croyances d'où émergent vos doutes et vos réponses. Qui êtes-vous en ce moment et que croyez-vous ?

La récompense - simple et singulière - est de vous éveiller à qui vous êtes vraiment et d'apprendre à vivre délibérément. Lorsque vous savez, la réponse est : il n'y a pas de question.

Pleinement vivant, pleinement éveillé, voilà ce que j'attends vraiment de la vie.

Avatar c'est ça. Et si ce n'est pas le numéro un de votre liste de souhaits, ...dring, dring !

Avatar ne vous offre pas de réponses, il vous procure des outils pour trouver vos réponses